8.2.3    Pédagogie planifiée – temps d’enseignement

Comme on l’a déjà mentionné plus tôt dans le présent rapport (MÉ - 10), environ la moitié des ministères de l’Éducation (54,5 p. 100) déclarent avoir établi ou recommandé le temps à consacrer aux cours sur le VIH/sida et la sexualité par niveau scolaire. 18,2 p. 100 ont établi un temps minimum, sans pour autant préciser les niveaux scolaires, tandis que 36,4 p. 100 d’entre eux ont fixé un temps minimum et déterminé les niveaux scolaires.

Le temps moyen à consacrer aux cours d’éducation sexuelle, tel qu’il est établi par les ministères pertinents, est de 8,3 heures par an.

Sur l’ensemble des arrondissements scolaires (AS - 12), 27,2 p. 100 disent ne pas déterminer ou recommander le temps à consacrer aux cours sur le VIH, alors que 2,8 p. 100 le font, sans pour autant préciser le niveau scolaire; 63 p. 100 déclarent suivre les lignes directrices du Ministère.

Toutefois, lorsque nous avons demandé aux directions d’école (DÉ - 14) de préciser le temps d’enseignement réel et recommandé consacré aux cours sur le VIH et aux cours d’éducation sexuelle, elles n’ont pu le faire. La plupart ont indiqué qu’elles respectaient les lignes directrices du Ministère.

Les enseignantes et enseignants précisent (PE - 1 - 8) qu’en moyenne, on prévoit 2,8 heures par an pour le cours sur le VIH/sida. On les (PE - I - 9) a invité à préciser le nombre d’heures passées à l’enseignement de l’éducation sexuelle. Ils consacrent en moyenne entre deux et cinq heures

Tableau 129

Malheureusement, ces deux questions portant sur le temps réel de pédagogie n’étaient pas directement reliées dans le questionnaire écrit. Si l’on combine les deux questions sur le temps consacré aux cours sur le VIH et la sexualité, le temps total obtenu risque de ne pas être précis car les enseignantes et enseignants ont peut-être interprété l’éducation sur le VIH comme faisant partie des cours d’éducation sexuelle qu’ils donnent. Toutefois, on peut dire sans risque d’erreur que le personnel enseignant déclare consacrer en réalité entre trois et huit heures à l’éducation sur le VIH et la sexualité.