Collaboration interinstitutionnelle
8.1.21 Collaboration interinstitutionnelle
On a demandé aux directions darrondissements scolaires si elles avaient établi des protocoles écrits visant à assurer la collaboration avec les services de santé publique concernant le VIH et la sexualité. Environ un tiers ont répondu par laffirmative.
Tableau 94
Conclusion de protocoles écrits avec les services de santé publique | Oui | Non | Ne sait pas |
AS - 23a | 34,6 | 61,6 | 3,8 |
On a demandé aux deux sortes dorganismes locaux sils parrainaient des comités interinstitutionnels sur le VIH et la sexualité ou encore sils y participaient. Les réponses quant à la participation de personnel enseignant à un comité interinstitutionnel parrainé par les services de santé publique sont similaires.
Tableau 95
Participation de l'arrondissement scolaire à un comité interinstitutionnel dynamique parrainé par un service de santé publique | Oui | Non | Ne sait pas |
AS | 35,8 | 61,3 | 2,9 |
Tableau 96
Parrainage par le service de santé d'un comité interinstitutionnel dynamique | Prévu pour les 2 prochaines années | Periodi- quement |
Une fois au cours des 3 dernières années | Une fois au cours des 4 à 10 dernières années | Jamais | Pas notre rôle | Ne sait pas | Pas de réponse |
SSP - 22b | 5,0 | 32,8 | 18,1 | 5,4 | 25,6 | 6,7 | 3,5 | 2,9 |
Les répondantes et répondants darrondissements scolaires sont beaucoup moins nombreux à rapporter quils parrainent un comité interinstitutionnel dynamique chargé de formuler des avis sur les programmes déducation sexuelle.
Tableau 97
Existence au sein du district scolaire d'un comité interinstitutionnel d'Éducation sur la sexualité et le sida | Comité permanent/réunions regulières | Comité permanent/se réunit au besoin | Comité spécial | Pas de comité |
AS - 19 | 7,4 | 5,6 | 16,2 | 70,8 |
Toutefois, près de la moitié (48,1 p. 100) des répondantes et répondants des services de santé publique déclarent compter un représentant siégeant à ces comités.
Tableau 98
Représentant du service de santé siégeant au comité consultatif sur l'éducation sexuelle de l'arrondissement scolaire | Oui | Non | Ne sait pas | Pas de réponse |
SSP - 24 | 48,1 | 28,8 | 4,9 | 22,0 |
Nous avons demandé aux directrices et directeurs décole sils invitaient des spécialistes de la santé à formuler des conseils à leur comité scolaire sur la santé. Ils sont 41,5 p. 100 à le faire régulièrement.
Tableau 99
Invitation par l'école de spécialistes de la santé au comité scolaire sur la santé | Prévu | Périodi- quement |
Une fois au cours des 3 dernières années | Une fois au cours des 4 à 10 dernières années | Jamais | Ne sait pas |
DÉ - 25f | 1,8 | 41,5 | 11,9 | 5,3 | 40,2 | 0,0 |
Nous avons posé aux infirmières et infirmiers de santé publique une question similaire afin de savoir sils avaient participé à un comité consultatif scolaire sur le programme détudes sur la santé. Un tiers environ indique lavoir fait, entièrement ou en partie.
Tableau 100
Participation d'un infirmier ou d'une infirmière au comité scolaire sur la santé | Aucun comité existe | Oui | En partie | Non | Ne sait pas |
ISP - 17 | 18,5 | 12,6 | 19,7 | 46,0 | 3,2 |
Nous avons posé au personnel des arrondissements scolaires et des services de santé publique des questions similaires afin de déterminer sil appuyait activement la collaboration interinstitutionnelle. Environ quatre arrondissements scolaires sur dix indiquent lexistence dun mécanisme efficace visant à assurer la collaboration interinstitutionnelle.
Tableau 101
Mise en oeuvre par l'arrondissement scolaire d'un mécanisme efficace pour assurer la collaboration interinstitutionnelle | Oui | Non | Ne sait pas | Pas de réponse |
AS - 23b | 40,5 | 55,2 | 2,8 | 1,5 |
Environ 65 p. 100 des services de santé publique indiquent que leur personnel consacre régulièrement de son temps à faciliter la collaboration interinstitutionnelle.
Tableau 101b
Temps consacré par le personnel du service de interinstitutionnelle santé à la collaboration | Prévu pour les 2 prochaines années | Periodi- quement |
Une fois au cours des 3 dernières années | Une fois au cours des 4 à 10 dernières années | Jamais | Pas notre rôle | Ne sait pas | Pas de réponse |
SSP - 22c | 3,9 | 65,7 | 14,7 | 3,4 | 7,3 | 2,3 | 0,0 | 2,7 |
Nous avons posé dautres questions portant sur dautres aspects de la collaboration à léchelon local. La plupart des arrondissements scolaires mentionnent quils encouragent les écoles à travailler avec les organismes responsables de la santé. Environ quatre services de santé publique sur dix précisent quils financent régulièrement le perfectionnement professionnel de leur personnel en matière de collaboration interinstitutionnelle.
Tableau 102
Incitation des écoles par l'arrondissement scolaire à collaborer avec les organismes responsables de la santé | |||
AS - 23c | 74,1 | 22,0 | 3,9 |
Tableau 103
Financement par le service de santé du perfectionnement professionnel en matière de collaboration | Prévu pour les 2 prochaines années | Periodi- quement |
Une fois au cours des 3 dernières années | Une fois au cours des 4 à 10 dernières années | Jamais | Pas notre rôle | Ne sait pas | Pas de réponse |
SSP - 22d | 2,9 | 41,8 | 15,6 | 3,9 | 28,6 | 3,4 | 2,9 | 0,0 |
Soixante-huit pour cent des répondantes et répondants des arrondissements scolaires indiquent quil existe au sein de leur arrondissement scolaire un mécanisme de diffusion de linformation des organismes.
Tableau 104
Existence d'un mécanisme de diffusion de l'information des organismes au sein du district scolaire | Oui | Non | Ne sait pas |
AS - 23e | 68,2 | 28,9 | 2,9 |
La plupart des services de santé publique indiquent que des personnes-ressources ont été désignées au sein de leur organisme afin de collaborer avec les écoles aux dossiers ayant trait au VIH et à la sexualité.
Tableau 105
Désignation de personnes-ressources pour travailler avec les
arrondissements scolaires SSP - 23 |
Santé | Sexualité | MTS | VIH |
Oui | 88,3 | 88,1 | 89,6 | 89,6 |
Non | 6,5 | 10,1 | 8,7 | 8,7 |
Ne sait pas | 3,5 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Pas de réponse | 1,7 | 1,8 | 1,7 | 1,7 |
Responsabilité
Nous avons posé aux répondantes et répondants des milieux de léducation et de la santé plusieurs questions portant sur la responsabilité. Nous avons examiné comment les stratèges surveillaient les systèmes, ainsi que la nature des procédures détablissement de rapports au public ainsi quau sein des systèmes.
Sommaire des résultats ayant trait à la responsabilitéSelon les résultats de ce volet de létude, la majorité des répondantes et répondants des deux systèmes nassurent pas de suivi concernant de nombreux aspects des dossiers ayant trait à la santé sexuelle.
Les répondantes et répondants de tous les paliers du milieu de léducation indiquent que les résultats des élèves en éducation sexuelle ne sont pas rapportés dans les systèmes officiels de surveillance en tant quindicateurs.
Environ la moitié des personnes interrogées dans le milieu de la santé mentionnent être tenues de rendre compte du plan de prévention de la transmission du VIH du ministère de la Santé, mais elles sont peu nombreuses à surveiller les efforts interministériels visant à prévenir la transmission du VIH. Par ailleurs, la majorité ne surveillent pas le soutien du public à la prévention de la transmission du VIH.
La majorité des répondantes et répondants du milieu de léducation ont signalé surveiller le nombre de problèmes de santé que connaissent les élèves, mais aucun ministère na indiqué inclure ces données dans des rapports annuels ou périodiques.
Moins de la moitié des personnes interrogées dans le milieu de la santé indiquent surveiller la prestation de services en matière de santé sexuelle, soit au moyen détudes dévaluation régulières ou de rapports que doivent soumettre les services de santé.
De très petites proportions de répondantes et répondants des deux systèmes signalent avoir interrogé les parents ou les élèves afin de connaître le degré de satisfaction à légard de léducation sexuelle ou des services préventifs en santé sexuelle.
Par ailleurs, une petite minorité de répondantes et répondants des deux systèmes signalent avoir surveillé la conformité aux lignes directrices prescrites ou recommandées concernant les mesures de sécurité et dhygiène universelles visant à prévenir la transmission accidentelle du VIH.
En somme, les données susmentionnées révèlent que les systèmes scolaire et de santé publique ne rendent pas souvent ou beaucoup compte de la santé sexuelle.