Politiques - politiques de soutien


8.1.13 Politiques - politiques de soutien

Nous avons en outre demandé aux deux secteurs s’ils avaient adopté des politiques de soutien visant à suppléer aux politiques sur le VIH/sida et la sexualité ou à les appuyer. Ceci inclut notamment les politiques sur l’usage de l’Approche globale de la santé scolaire (coordonnant les efforts des écoles et des organismes) et une politique sur la santé des adolescentes et adolescents, aussi bien qu’une question portant sur le mandat du système scolaire relativement à la promotion d’un développement social sain.

Nous avons posé une question aux deux secteurs à savoir s’ils avaient une politique explicite ou un énoncé écrit qui exprimait leur intention d’utiliser l’Approche globale sur la santé scolaire (qui coordonne les programmes scolaires et communautaires) en matière de prévention du VIH et de la promotion de la santé sexuelle. Nous avons demandé aux directions d’école si elles avaient relié les programmes scolaires aux programmes de santé publique. Les réponses indiquent que plus de la moitié des instances ont adopté cette approche, entièrement ou en partie.

Tableau 45

Politique globale sur la santé scolaire Oui Non En partie Ne sait pas Pas de réponse
MS - 11b 33,4 41,7 8,3 0 16,7
SSP - 9b 47,5 23,6 13,1 0 15,8
MÉ - 32 36,4 27,3 36,3 0 0,0
AS - 31 20,9 53,5 24,1 s/o 1,5
DÉ - 24 68,2 19,4 12,4 1,1 0,0

Nous avons également demandé aux ministères de la Santé et aux services de santé publique s’ils avaient adopté des politiques explicites ou publié des énoncés sur la santé des adolescentes et adolescents. La plupart des instances n’ont pas de politiques explicites à cet égard. Leurs réponses sont les suivantes :

Tableau 46

Politique sur la santé des adolescentes et adolescents Oui Non En partie Pas de réponse
MS - 11a 16,7 58,3 8,3 16,7
SSP - 9a 38,6 32,3 13,7 15,4

Nous avons également questionné le secteur de l’éducation sur la mission ou le mandat scolaire émis dans la plupart des cas par les ministères de l’Éducation, les conseils ou commissions scolaires et les écoles. L’existence et la précision de ces énoncés suggèrent un appui en faveur de ces politiques. Nous avons demandé aux arrondissements scolaires et aux directions d’école si leur énoncé de mission faisait référence à la promotion de la santé et du bien-être des élèves. Un grand nombre de répondantes et répondants de ces deux paliers signalent que le mandat de l’école inclut les questions de santé et de développement social.

 Tableau 47

Mission de l'école comprend les questions de santé et de développement social Oui Non Ne sait pas
AS - 6 76,8 23,2 0,0
DÉ - 6 80,2 19,8 0,0

Le leadership

Nous abordons maintenant le rôle de leadership que les ministères, les organismes locaux ainsi que les spécialistes peuvent assumer quant à la prévention du VIH, des maladies transmises sexuellement

et la promotion de la santé sexuelle. Nous présentons en premier lieu un court résumé des résultats de l’enquête, suivi des résultats plus détaillés.

Sommaire des résultats ayant trait au leadership

L’éducation sexuelle n’est pas perçue comme une priorité dans les systèmes scolaires. Environ un quart des énoncés officiels de priorités ou des documents de planification des cadres supérieurs font référence aux questions reliées à la sexualité. Les personnes interrogées du secteur de l’éducation affirment que la sexualité et l’éducation pour la santé ne sont pas une priorité par rapport aux autres matières enseignées. La sexualité revêt la même importance que les autres questions relatives à la santé dont traite l’école.

Quant aux systèmes de santé publique, environ les deux tiers des énoncés de priorité des ministères de la Santé et des documents de planification des cadres supérieurs mentionnent le VIH et la sexualité. Entre 60 et 83 p. 100 des répondantes et répondants du secteur de la santé publique affirment que ces questions apparaissent dans leurs documents de priorités et de planification. Les services de santé publique accordent une plus grande priorité au sujet de la santé sexuelle comparativement aux autres questions de santé. Pour sa part, le système de la santé donne priorité à la santé des enfants plutôt qu’à la santé des adolescentes et adolescents.

Environ un tiers des ministères de la Santé et des services de santé publique disent contrôler les statistiques sur les comportements sexuels des adolescentes et adolescents sur une base régulière. Près d’un cinquième des répondantes et répondants de tous les paliers du secteur de l’éducation affirment avoir récemment révisé ces données dans le but de mettre leurs programmes à jour.

Presque la moitié des ministères de l’Éducation et de la Santé signalent que les postes administratifs ayant trait au VIH et à la santé sexuelle sont en train d’être revus ou réorganisés. Environ un tiers des arrondissements scolaires et des services de santé publique affirment que leurs postes sont également sous révision.

De 12 à 25 p. 100 des personnes interrogées dans un système ou dans l’autre disent que des subventions d’encouragement sont octroyées régulièrement afin de favoriser les innovations ou les meilleures pratiques.

Dix-huit pour cent des ministères de l’Éducation et 39,4 p. 100 des arrondissements scolaires rapportent avoir défini explicitement le rôle de conseillère ou conseiller en orientation en santé sexuelle. Peu de répondantes et répondants du système scolaire ont établi un rapport entre le nombre de conseillères ou conseillers et le nombre d’élèves. De même, environ un tiers des ministères de la Santé et presque la moitié des services de santé publique ont défini le rôle que doivent jouer les infirmières et infirmiers dans les écoles et environ un quart des ministères de la Santé ont établi le nombre d’infirmières et infirmiers.

Peu de personnes interrogées dans les deux systèmes disent exiger des politiques ou des plans d’action de la part de leur palier supérieur respectif.

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