8.1.16 Leadership - soutien administratif et attribution des tâches

Nous avons demandé aux répondantes et répondants des secteurs de l’éducation et de la santé de discuter de l’attribution des tâches du personnel en ce qui a trait au VIH/sida, aux MTS et à la sexualité. Le résultat le plus intéressant est qu’au moment des entrevues téléphoniques, un très grand nombre des personnes interrogées ont déclaré que leurs fonctions étaient sous révision.

La majorité (environ 60 à 70 p. 100) des répondantes et répondants du milieu de la santé signalent avoir assigné des tâches au personnel pour traiter des questions relatives au VIH/sida, aux MTS et à la sexualité. Les infirmières et infirmiers de santé publique affirment cependant ne consacrer qu’un cinquième de leur temps à la santé sexuelle.

Dans le système scolaire, on dit avoir désigné une personne de l’équipe responsable des programmes d’études pour traiter de la question du VIH et de la sexualité, mais très peu de personnes déclarent avoir nommé quelqu’un travaillant dans les autres services, tels les services d’aide aux élèves.

Le personnel enseignant et le corps infirmier qui ont des contacts directs avec les élèves disent avoir beaucoup d’expérience professionnelle, incluant l’enseignement ou la promotion de la santé sexuelle.

Le tableau suivant fait état des affectations dans les ministères, agences et autres organismes relativement au VIH/sida, aux MTS et à la sexualité. Les résultats indiquent une grande instabilité dans les systèmes à la suite des changements apportés à leur structure et aux tâches du personnel.

Tableau 61

Les membres du personnel qui ont des contacts directs avec les élèves semblent avoir une grande expérience dans les tâches qui se rapportent au VIH et à la sexualité. Les réponses des enseignantes et enseignants indiquent qu’en moyenne ces derniers :

Les infirmières et infirmiers de santé publique signalent également avoir beaucoup d’expérience dans leur travail. En moyenne, ces derniers :

• possèdent 13,4 années d’expérience dans la promotion de la santé;
• possèdent 10,5 années d’expérience de travail avec les jeunes;
• possèdent 9,2 années d’expérience de travail en santé sexuelle.

Nous avons demandé aux ministères de la Santé et aux services de santé publique de discuter des affectations dans les domaines de la promotion de la santé, de la santé sexuelle, des MTS et du VIH/sida. Nous leur avons également demandé s’ils avaient désigné des personnes travaillant au sein des nombreux départements des ministères de la Santé et des services de santé publique pour aider les jeunes dans ces secteurs, incluant les écoles.

Tableau 62

Nous avons demandé aux répondantes et répondants d’estimer combien de temps ils passaient avec les jeunes et dans les écoles. Beaucoup d’entre eux en ont été incapables, mais ceux qui ont pu répondre ont dit consacrer moins de 20 p. 100 de leur temps au VIH et à la sexualité.

Nous avons également demandé aux infirmières et infirmiers de santé publique d’estimer le temps consacré à la promotion de la santé sexuelle chez les enfants et les adolescentes et adolescents, et le temps consacré à la promotion de la santé sexuelle dans les écoles.

Nous avons posé d’autres questions (ISP - 3, ISP - 4) au personnel infirmier de santé publique sur leur travail dans les écoles; 94,2 p. 100 d’entre eux travaillent dans les écoles. Ces derniers œuvrent en général dans six écoles (5,8). La minorité des membres du corps infirmier (15,2 p. 100) n’y travaillent pas sur une base régulière et ceux qui se rendent périodiquement dans des écoles désignées (45,6 p. 100) y passent en moyenne 11,1 heures par mois. Les autres infirmières et infirmiers (39,1 p. 100) partagent leur temps, en moyenne 13,3 heures par mois, dans diverses écoles.

Par conséquent, cela signifie que les écoles du pays reçoivent par mois, en moyenne, cinq heures de soutien infirmier sur place, dont environ une heure est consacrée à la santé sexuelle.

Nous avons demandé aux ministères de l’Éducation et aux arrondissements scolaires s’ils avaient désigné une personne responsable du VIH, des MTS et de la sexualité dans les secteurs des programmes d’études et de l’instruction, des services d’aide aux élèves et autres. Ils disent avoir choisi certains membres du personnel responsable des programmes d’études pour couvrir les questions relatives au VIH, aux MTS et à la sexualité. Dans bien des cas cependant, les responsabilités de ces personnes ne se limitent pas aux questions de santé. C’est donc dire que les ministères de l’Éducation et les arrondissements scolaires offriront désormais moins de soutient au personnel enseignant. Les résultats sont les suivants :

Tableau 64

Les répondantes et répondants du milieu de l’éducation ont aussi eu de la difficulté à estimer le temps consacré aux questions relatives au VIH, aux MTS et à la sexualité.

Nous leur avons également demandé (MÉ - 1) si les personnes désignées pour traiter des questions relatives au VIH, aux MTS et à la sexualité étaient aussi responsables d’autres sujets légèrement différents. Les résultats se résument comme suit :

Nous avons demandé aux directions d’école (DÉ - 1) si elles avaient désigné une personne responsable de la coordination des programmes de prévention du VIH/sida et des MTS, de la promotion de la santé sexuelle et de la santé en général. Environ un tiers (37,1 p. 100) déclarent n’avoir désigné personne à cet égard.

Parmi les écoles ayant nommé une personne pour coordonner les questions reliées au VIH et à la sexualité, le choix s’arrêtait sur :