8.1.4 Politiques - temps d’enseignement

Nous avons demandé aux répondantes et répondants du secteur de l’éducation s’ils ont établi le temps alloué à l’horaire pour l’enseignement du VIH, des maladies transmises sexuellement et de la sexualité, et à quels niveaux scolaires ils dispensaient ces cours.

Ci-dessous, le tableau 17 indique qu’environ la moitié (45,5 p. 100) des ministères de l’Éducation ne précise, ni ne recommande, d’allouer une période de temps précise à l’enseignement des cours de sexualité (MÉ - 10). Environ un cinquième (18,2 p. 100) d’entre eux ont recommandé une période de temps minimum et environ un tiers (36,4 p. 100) disent avoir établi ou recommandé une période de temps à l’horaire à des niveaux scolaires en particulier. Dans le cas des ministères qui n’ont précisé aucun temps d’enseignement, ils recommandent 8,3 heures en moyenne par année.

Tableau 17

Lorsque nous leur avons demandé s’ils consacrent ou recommandent une période de temps minimum à l’éducation sexuelle, seulement 2,8 p. 100 des arrondissements scolaires ont répondu par l’affirmative. Des répondantes et répondants, 62,9 p. 100 déclarent respecter les directives du Ministère (AS - 12) et seulement 54,6 p. 100 des ministères de l’Éducation disent avoir fixé une période de temps minimum pour l’éducation sexuelle. Par conséquent, très peu d’arrondissements scolaires indiquent combien de temps devrait être accordé à l’éducation sexuelle dans leurs écoles.

Lorsque nous avons demandé aux directions d’école de déclarer combien de temps était consacré à l’instruction sur la sexualité, les réponses variaient considérablement. En fait, les directrices et directeurs d’école étaient souvent incapables d’estimer le nombre d’heures allouées à l’éducation sexuelle et la plupart d’entre eux ne pouvaient déterminer la répartition du contenu des programmes d’études ou des programmes scolaires en termes d’éducation sur le VIH, les MTS ou la sexualité en général.